Le capricorne des maisons
Le capricorne des maisons est un coléoptère xylophage (mangeur de bois) dont la larve vit normalement dans les bois résineux oeuvrés telle que, charpentes, parquet, menuiserie.
Les indices pour les trouver
– Des trous à la surface du bois, de 8 à 10 mm et de forme ovale.
– Des galeries qui s’étendent à la périphérie de la pièce d’ouvrage, à l’abri d’une mince pellicule de bois bombée par le tassement de la vermoulure de déjection.
– Des déjections d’un beige très clair, en forme de petits tonnelets de 0,8 mm de longueur.
– De petits bruits de “grignotements”.
Les principaux indices de la présence de l’hesperophanes
– Galeries de section ovale dont les parois montrent des stries dues aux coups de mandibules.
– Un plus grand nombre de “trous” de sortie que dans le cas du capricorne des maisons.
Aspect
Il est de couleur noire ou brune. Il possède des antennes de onze articles dépassant à peine le milieu des élytres pour le mâle et le tiers chez la femelle. Il est long de 10 à 20 mm. La femelle que l’on reconnaît à son oviscapte saillant, est souvent plus grande que le mâle.
La Larve qui est responsable des dégâts est de couleur blanc ivoire et peut atteindre 25 mm de longueur et un poids moyen de 400 mg. Elle possède 2 fortes mandibules qui sont utilisées pour creuser les galeries. Les larves en activité émettent donc un bruit de grignotement, facilement perceptible quand d’autres bruits ne viennent pas nuire à son audition. Elles respectent en surface une mince pellicule de bois qui, sous l’effet du tassement de la vermoulure dans les galeries, se bombe légèrement et forme des boursouflures.
La vrillette (anobium punctatum)
Si la ponte peut comprendre jusqu’à 200 œufs, le développement de la larve de la grosse vrillette ne peut se faire que sur un bois déjà attaqué par les champignons, qui lui apportent l’azote nécessaire à sa survie et ramollissent les matériaux. À l’inverse, les bois attaqués par les larves sont infestés par deux types de champignons redoutables, à l’origine de pourritures cubiques et/ou fibreuses.Simultanées, ces attaques rendent l’étude et le traitement encore plus complexe.
– Larve : 4 à 6 mm, couleur blanc jaunâtre, trapue, munie de 3 paires de pattes et d’ouïes de respiration sur les flancs.
– Insecte adulte : 2,4 à 4,5 mm, corps brun foncé à noir.
– Aspect du bois attaqué : Galeries orientées en tous sens communiquant entre elles. Diamètre de 1 mm à 2 mm pour. la petite vrillette et jusqu’à 4 mm pour la grosse vrillette.
Des dégâts visibles uniquement à la sortie de la première génération
Mais, dans la plupart des cas, les dégâts dus à la grosse vrillette sont plus visibles que ceux causés par les champignons. Elles permettent donc de localiser les foyers de larves, souvent nichés dans les éléments de charpente et les planchers.