traitement des bois de charpente

 

Le sondage

Il consiste à sonder les bois au moyen d’un instrument approprié, griffe, poinçon, hachette, afin de déterminer les zones contaminées. Si ce sondage doit être systématique sur la totalité des pièces de bois, il peut cependant être réalisé le plus discrètement possible, notamment lorsque les bois sont apparents dans les locaux habités.

Le bûchage

Le bûchage a pour but d’éliminer les parties de bois vermoulues au moyen d’une hachette ou de tout autre outil. Il est indispensable pour mettre à nu le bois encore résistant. Cela permet :
- De contrôler l’état des charpentes pour des raisons de sécurité.
- De déterminer les éléments à renforcer ou à remplacer éventuellement.
- De facilité la pénétration du produit de préservation vers les zones à protéger au moment de l’application de surface. Dans certains cas (traitement de menuiseries, de voliges, de lattes ou liteaux, de parquets), le bûchage peut ne pas être effectué, ou l’être de façon plus sommaire.

Le brossage et le dépoussiérage

Le brossage consiste à éliminer la vermoulure dans les galeries creusées par les larves et mises à nu par le bûchage. Cette vermoulure absorberait inutilement une partie du produit appliqué. Le dépoussiérage permet le nettoyage de toutes les surfaces du bois afin de faciliter de la même manière la pénétration du produit.

Le traitement en profondeur

Le traitement consiste à injecter un produit de préservation dans des trous percés dans le bois : ce sont les puits d’injection. Depuis que ce type de traitement est employé, l’injection se fait par remplissages répétés de produit, ou par application d’un embout conique fixé au pistolet, sur l’orifice du puit pour injecter en une fois sous basse pression. Cette technique a fait ses preuves et continue a être employée. Des injecteurs plastiques ont été mis au point pour faciliter l’injection, grâce à un système anti-refoulement par bille ou clapet, et pour gagner en rapidité d’exécution. Le traitement en profondeur doit être pratiqué dans tous les éléments apparemment attaqués ou non, ayant une section supérieurs à 50 mm et un demi-périmètre (somme arithmétique du petit et du grand côté d’une section de bois) supérieur à 170 mm. Dans le cas d’un bois rond, seuls ceux d’un diamètre supérieur à 100 mm nécessitent l’injection. Les puits doivent être forés aux 2/3 de l’épaisseur du bois et disposés autant que possible en quinconce sur le parement (face de plus grande largeur, généralement verticale), ou en ligne sur le chant (face de plus petite largeur, généralement horizontale). Les puits doivent être espacés à intervalle de 33 cm (3 injections par mètre). Ces injections doivent être prévues particulièrement au niveau des enc astrements où elles sont doublées et orientées vers la maçonnerie au plus près de celle-ci, ainsi que dans les pièces de bois au contact des murs (sablières, chevrons de rive, etc). Pour les solives et les entraits, les perçages ne doivent pas laisser plus de 60 mm en fond de puits.

L’application de surface

Cette application de surface est obligatoire dans tous les cas et s’effectue en deux temps. Une première application sur toutes les surfaces des pièces de bois est suivie d’une deuxième application.