1) Le sondage
Il consiste à sonder les bois au moyen d’un instrument approprié, griffe, poinçon, hachette, afin de déterminer les zones contaminées. Si le sondage doit systématiquement être effectué sur la totalité des pièces de bois, il est possible de le réaliser discrètement, notamment lorsque les bois sont apparents dans les locaux habités.
2) Le bûchage
Le bûchage a pour but d’éliminer les parties de bois vermoulues au moyen d’une hachette ou de tout autre outil. Il est indispensable pour mettre à nu le bois encore résistant. Cela permet :
– De contrôler l’état des charpentes pour des raisons de sécurité.
– De déterminer les éléments à renforcer ou a remplacer.
– De faciliter la pénétration du produit de préservation vers les zones à protéger au moment de l’application de surface. Dans certains cas (traitement de menuiseries, de voliges, de lattes ou liteaux, de parquets), le bûchage peut ne pas être effectué, ou l’être de façon plus sommaire.
3) Le brossage et le dépoussiérage
Le brossage consiste à éliminer la vermoulure dans les galeries creusées par les larves. Cette vermoulure absorberait inutilement une partie du produit appliqué. Le dépoussiérage permet le nettoyage de toutes les surfaces du bois afin de faciliter de la même manière la pénétration du produit.
4) Le forage
Création de puits d’injection dans les bois dont le demi-périmètre est supérieur à 170 mm.
5) Chevillage ( Pose des injecteurs )
Mise en place d’injecteurs plastiques équipés de billes anti-retour afin d’appliquer le produit sous pression.
6) Injection ( Le traitement en profondeur )
Le traitement consiste à injecter un produit de préservation dans des trous percés dans le bois : ce sont les puits d’injection. Depuis que ce type de traitement est employé, l’injection se fait par remplissages répétés de produit, ou par application injectée en une fois sous basse pression. Cette technique a fait ses preuves et continue à être employée. Des injecteurs plastiques ont été mis au point pour faciliter l’injection, grâce à un système anti-refoulement par bille ou clapet, et pour gagner en rapidité d’exécution. Le traitement en profondeur doit être pratiqué dans tous les éléments apparemment attaqués ou non, ayant une section supérieure à 50 mm et un demi-périmètre (somme arithmétique du petit et du grand côté d’une section de bois) supérieur à 170 mm.
Dans le cas d’un bois rond, seuls ceux d’un diamètre supérieur à 100 mm nécessitent l’injection. Les puits doivent être forés aux 2/3 de l’épaisseur du bois et disposés autant que possible en quinconce sur le parement (face de plus grandes largeurs, généralement verticale), ou en ligne sur le chant (face de plus petite largeur, généralement horizontale). Les puits doivent être espacés à intervalles de 33 cm (3 injections par mètre). Ces injections doivent être prévues également au niveau des encastrements où elles sont doublées et orientées vers la maçonnerie au plus près de celle-ci, ainsi que dans les pièces de bois au contact des murs (sablières, chevrons de rive, etc). Pour les solives et les entraits, les perçages ne doivent pas laisser plus de 60 mm en fond de puits.
7) Pulvérisation
Cette opération consiste en 2 applications de produit insecticide curatif sur toute la surface des bois. Ses travaux sont assortis d’une garantie d’efficacité de 10 ans contre tout risque de ré-infestation.
L’application de surface
Cette application de surface est obligatoire dans tous les cas et s’effectue en deux temps. Une première application sur toutes les surfaces des pièces de bois est suivie d’une deuxième application.
Nos travaux bénéficient d’une garantie contre les risques de ré-infestation pour une période de 10 ans sur les bois traités uniquement.